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Les Institutions « Noires » et « Totales » des Etats fédéraux autoritaires 3ème trimestre 2006 Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
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Écrit par Christian Nots   
09-08-2004

Aujourd'hui, plus que jamais, les théories de l'identité du citoyen, du Self de l'homme socialisé et de l'identité… des institutions d'Etat posent des questionnements hautement idéologiques et hautement d'actualité quant au devenir démocratique ou… totalitaire des institutions d‘Etat et quant au devenir conscient ou aliéné (constellations de Non-Selfs, de Faux Selfs, de dépersonnalisations de masse, etc.) des futures générations de citoyens de nos régimes fédéraux autoritaires, voire fascistoïdes (à nouveau !) de l'Europe et des Etats-Unis contemporaines.

Ainsi, les dynamiques de la conscience du Self de chaque citoyen doivent être envisagées en lien étroit et extrêmement dynamique avec les dynamiques démocratogéniques ou identogéniques ou à l'opposé schizogéniques des institutions d'Etat car ces institutions deviennent bien évidemment schizogéniques dans les régimes militaristes, fédéraux- autoritaires, voire totalitaires. A l'opposé, les institutions d'Etat des régimes démocratiques - ou relativement démocratiques - sont identigéniques et structurantes quant au libre arbitre et à l'actualisation du Self de l'ensemble des citoyens.

Ainsi donc, une institution d'Etat saine va permettre d'activer sainement des processus ouverts et transparents de déconstruction et de reconstruction identitaires pour l'ensemble des citoyens : ces processus libérateurs produiront de fait une métamorphose narcissique - mais aussi égoïque dans le moi de surface de chaque citoyen.

L'institution d'Etat pathologique et/ou pathogénique induira plus sulfureusement et plus ou moins furtivement des processus d'énantio-morphose (énantio voulant dire contraire) et de pseudo-morphose autant dans le Self de l'ensemble des citoyens que dans leur ego ou leur moi de surface - qui deviendra sur-adapté, réifié, hégémonique – ou grandiose - et uniformisé.

L'institution tentaculaire issue de l'Etat Tentaculaire et de l'Etat Panoptique (Etat Despotique, Etat policier, Etat militariste, Etat fédéral autoritaire, etc.) va donc chercher à « spectraliser » - - avec une rigueur mathématique avancée - l'identité profonde de chaque citoyen. Au travers d'une multitude d'organes administratifs, d'organes judiciaires, d'organes policiers et d'organes militaires, L'Etat va s'octroyer des « droits d'exception » au long cours tels que le droit de surveillance, le droit de contrôle, le droit de fichage, le droit aux renseignements… intérieurs, le droit de délation (inter-civique….), le droit de corruption (Clearstream !), le droit extra-judiciaire (Guantanamo !), le droit de supra-légalité (CIA, DGSE, etc.), le droit de torture (comme en Algérie, en Indochine, pour les Opération Phoenix au Viêt-nam, etc.), le droit de coercition, le droit de d'élimination, le droit à l'enlèvement, le droit de sévices, le droit de regroupement forcé, le droit de guerre, le droit d'espionnage, le droit de terrorisme, etc.

Les « institutions terroristes d'Etat » et les institutions de « terreurs d'Etat » s'insinuent ainsi au cœur même de la subjectivité et de la vie privée de l'ensemble des citoyens en y installant des dispositifs d'auto-surveillance, de contrôle et de dépersonnalisation qui assurent non seulement la pérennisation de « l'Etat Musclé et Fort » mais son triomphe absolu – bien au-delà des limites normales d'une démocratie suffisamment et encore… fonctionnelle.

Il est clair ici que la dé-propriation - ou mieux l'expropriation - d'un Self conscientisé et riche pour le citoyen d'un régime autoritaire renvoie ici à des formes aliénantes d'enfermement dans des pseudo-identités réifiées et fortement « étatisées ». Par ailleurs, un Self institutionnellement attaqué peut être artificiellement et facticement régénéré étatiquement par des « topiques » de Faux-Selfs et de Non-Selfs implantées par l'Etat Invasif dans chaque « citoyen nouvellement Formaté ».

De surcroît, en surface le moi peut devenir hypertrophié, grandiose, voire séquentiellement « factice » (ego factice). Ce type de personnalité correspond le plus souvent à la pandémie de pathologies narcissiques, perverses et « borderline » qui étrillent actuellement nos vieilles technocraties autoritaires. Actuellement, dans les récentes versions plus «  trash  », les citoyens les plus perméables, les plus malléables et les plus soumis (fonctionnaires de tout bord notamment) développent des troubles bipolaires de type psychotiques et criminogènes plus ou moins aggravés en surface par des composantes dépressives et perverses.

Globalement, les institutions « totales » d'Etat pèsent sur le Self des citoyens de deux manières centrales et stratégiques :

•  d'une part, en le modelant et en le normalisant par implantation de faux-selfs pré-formatés aux normes identitaires d'Etat (Prêt-à-penser d'Etat, prêt-à-sentir d'Etat, intégration progressive de référents identitaires « obligatoires » de l'Etat Fédéral, etc.).

•  d'autre part, en éradiquant, en dissociant ou en cryptant (par identifications projectives inanitaires, fissionnelles et radioactives, par forclusion de leur subjectivités politique, culturelle ou idéologique, par déni de toute intériorité privée, etc.) les grands Selfs structuraux authentiques des citoyens (qui permettent notamment la bonne distanciation institutionnelle et une certaine - ou relative - autonomie psychique face à l'Etat fédéral omniprésent…) pour les transformer en Non-Selfs (ou en Selfs fissionnés et forclos) et en Selfs fusionnels et symbiotiques.

 

Les institutions « totales » ou « durcies » d'Etat reposent donc sur le « principe de transparence absolue » des citoyens : aucune zone d'ombre de leur self, aucun comportement privatif et… collectif ne doivent subsister sans la connaissance panoptique et « ultra-bienveillante » de l'Etat Tentaculaire. Placé sous le regard pénétrant et spectral de ses nombreux capteurs et senseurs identitaires « high-tech », aucun citoyens ne pourra plus à terme opposer de résistance et de … contre-pouvoir.

L'institution tentaculaire de l'Etat fédéral contemporain vise donc très logiquement à évacuer toute critique des citoyens et à éradiquer l'ensemble de leurs Selfs car la conception fédérale et étatique (aux Etats-Unis comme en Europe qui sont devenues actuellement des fédérations néo-fascistes) de l'identité civique individuelle est celle d'un moi superficiel, tout puissant et grandiose couplé à une panoplie de Selfs embryonnaires ou inexistants – le tout étant ré-usiné normativement par les institutions d'Etat (de type invasives, intrusives et surtout furtives) de restructuration psychique de masse avec intérieurement une kyrielle de faux selfs, de Non-Selfs et comportementalement avec une kyrielle d' ego factices, hypertrophiés et inféodés dynamiquement aux intérêts pervers du système totalitaire fédéral.

Cette reconstruction du « Nouveau Citoyen Fédéral Euro-américain » passe par les technologies avancées du dressage comportementale de masse (pour fabriquer un moi de masse de plus en plus réifié et factice), de la dépersonnalisation de masse (dépersonnalisations multi-focales, forclusions de masse, fissions et cryptages de nombreux secteurs du Self de chaque citoyen) et de la pseudo-personnalisation symbiotique et fusionnelle par faux selfs idéologiques d'Etat (implantation furtive et massive d'une panoplie de Faux-Selfs idéologiques de masse).

En fait, ce « Nouveau Citoyen Fédéral » représente le prototype expérimental du futur « Citoyen Mondialisé » que veulent mettre en place l'Europe et les Etats-Unis avec un gouvernement mondial (pro-américain…cependant ) dans le cadre «  orwellien  » d'un « Etat Unique Planétaire », véritable méga-dictature fédérale pour aider grassement et illégitimement à la survie obscène et urgente des minorités oligarchiques européennes mais surtout américaines qui sont en train de faire tout doucement faillite (à cause de la montée en hyper-puissance géo-économique et géo-financière de la Chine et de l'Inde notamment).

Ainsi, les technocrates des Etats fédéraux contemporains ont bien retenu les leçons des échecs insupportables et inadmissibles (pour eux !) de l'ensemble des anciennes formes de totalitarismes et de fascismes - que ce soient pour la France, pour l'Allemagne, pour l'Italie, pour le Portugal, pour l'Espagne, pour les Etats-Unis (actuellement !) ou pour l'Angleterre contemporaine. Ces échecs répétés au sujet des tentatives de dilution avancée et structurale du Self de l'ensemble des citoyens insuffisamment formatés et dépersonnalisés de ces régimes fédéraux néo-fascistes - afin de les remplacer par des prothèses identitaires structurales factices (internes en terme de faux-Selfs et de Non selfs et externe et externe en terme d'ego grandiose et réifies) conforme aux intérêts absolus des grands Etats Militaro-Policiers Euro-américains - se sont soldés jusqu'au milieu des années 90 par les « rechutes » temporaires non voulues de ces peuples vers les anciennes valeurs de liberté, de libre-arbitre, de démocratie et de conciences idéologico-humanistes et idéologico-révolutionnaires (qui sont - pour les dirigeants « pro-maréchalesques » de ces grandes fédérations - incompatibles avec leurs projets de dictature planétaire et de re-colonisation via la mondialisation).

Cependant, dans ces régimes néo-libéraux autoritaires contemporains pourtant orientés exclusivement sur la mondialisation d'un ego grandiose de masse et sur une panoplie de faux Selfs étatiques pour le peuple, les bases d'un Self authentique ont continué de cheminer souterrainement chez de nombreux citoyens non encore décérébrés et non encore suffisamment reformatés pro-étatiquement et pro-fédéralement sur le plan psychique.

Aujourd'hui, paradoxalement, certaines tranches de la population insuffisamment contrôlées et domestiquées revendiquent plus que jamais leurs droits de conscience, leurs droits d'opinion, leurs droits de liberté religieuse ou leurs droits de protection de leur vie privée face à « Big Father » toujours plus entreprenant, panoptique, invasif et intrusif.

Les totalitarismes fédéraux contemporains se prolongent donc aujourd'hui sous des formes idéologiques nouvelles afin de transcender définitivement les anciennes tentatives d'éradication du Self des masses civiques. Ainsi la haine de toute intériorité civique et de toute subjectivité populaire circule en creux dans les pratiques hautement arbitraires, supra-légales, délirantes et surtout anti-constitutionnelles des Etats fédéraux. De plus, ces pratiques policières, militaires et judiciaires violent intégralement et invasivement l'identité profonde des citoyens.

Les anciennes formes brutales d'oppression se sont ainsi re-concentrées sur des formes beaucoup plus fines et beaucoup subtiles : dans ce sens, les usages et mésusages des administrations policières, judiciaires, militaires et carcérales – aux fins de destruction « blanche » de la personnalités des citoyens - se concentrent actuellement contre les replis privatifs les plus secrets de chaque citoyen européen et américain, contre les profonds canyons subversifs de leurs Selfs politiques, voire géo-politiques et contre les hauts plateaux créatifs de leurs identités artistiques et esthétiques - qui risqueraient d'aiguiser et de « réarmer » une dangereuse conscience… révolutionnaire et une très dangereuse appétence pour les…contre-pouvoirs contre-fédéraux.

Les camps de concentration et les camps d'extermination représentant le point culminant … de l'échec structural des totalitarismes ouverts et exogènes, l'Etat fédéral actuel a adopté un nouveau mode de totalitarisme secret et furtif où les macro-répressions ont été remplacées par des micro-répressions généralisées, où les méthodes de contentions physiques et territoriales ont été remplacées par des méthodes de persuasions idéologiques et où les anciennes méthodes de la camisole chimique ont été - non pas remplacées - mais améliorées par une déferlante d'addictions de masse (prescrites et sponsorisées par les Etats fédéraux…).

L'institution néo-totalitaire contemporaine de l'Etat fédéral exige du nouveau citoyen en cours de régénération (l' « Homme Nouveau Mondialisé » !) non seulement l' « Adhésion Etatique Totale », mais aussi l' « obéissance sereine » ainsi qu'une « Foi Pro-martiale et Ultra- patriotique fortement ancrée » (pour la « Grande Guerre Future » que préparent notamment les américains qui réarment aujourd'hui massivement).

Les institutions de l'Etat fédérale visent donc à normaliser les comportements individuels, à lisser les psychologies individuelles (dédialectisations cognitives des masses, désymbolisation de masse, réification de masse, etc.) et à diluer les différences personnelles et les singularités historiques de chaque citoyen.

Ici, la propagande hyper-médiatique, les terreurs policières, administratives, paramilitaires, militaires et judiciaires opèrent opportunément à des combinaisons sulfureuses de « praxis post-totalitaires » pour terroriser les citoyens : prescriptions étatisées d'état de menace d'Etat, d'état d'urgence d'Etat, d'état d'exception d'Etat, d'état d'insécurité et de panique d'état, Cry Wolf Syndrom , Syndrome de Damoclès (pour nos amis des Ecoles de Guerre occidentales qui ont étudié la « polémologie »), etc.

Depuis une quinzaine d'années autant pour les pays européens que pour les Etats-Unis, l'impossibilité pour les Etats de gouverner normalement à inciter l'exécutif gouvernemental comme les législatifs parlementaires (du Parti Unique, ou mieux de l'Union de la Majorité Parlementaire) à déléguer exceptionnellement certains de ses pouvoirs à la belle Magistrature, à la Grande Police, à l'Extra-judiciaire Anti-terrorisme et à la Musclée Armée. Les fonctions de suppléance - normalement et classiquement secondaires - sont devenues de ce fait hypertrophiées, voire terroristes (terreurs d'Etat sous couvert de l‘anti-terrorisme, de la lutte contre l'immigration, etc.). Pour couronner somptuairement le tout, ces « droits spéciaux » de police, de gendarmerie, de l'armée ou du judiciaire qui normalement sont temporaires sont intégrés actuellement sans consultations aux codes de lois ordinaires de l'Etat (Adolphe faisait pareil !).

Ainsi, l'ascension vers les sommets - tant de la magistrature que de la police et de l'armée - ont généré un nouveau consensus institutionnel et… civique (prescrit par l'Etat via des syndromes collectifs de Damoclès, via des pressions hyper-médiatiques téléguidées par l'Etat ou via des syndromes de « Crier au loup » via Ben Laden et ses attentats « curieux »…) vis-à-vis de ces structures « durcies », peu démocratiques et à fortes tendances facistoïdes (parce- que sans les contrôles régulateurs d'un Etat sain et démocrate).

Les Terreurs institutionnelles d'Etat (malignes et bénignes) et les diverses méga-propagandes focalisées et judicieusement orchestrées à certaines périodes opportunes permettent aujourd'hui aux Etats fédéraux de l'Europe et des Etats-Unis de magnifier dans la culture de masse les sacrifices de l'identité, du Self ou de l'ancien individualisme connoté péjorativement et manipulatoirement comme gauchiste et subversif, voire pré-terroriste !

Le Self est traqué comme preuve même d'une erreur sectaire, d'un cheminement charlatanesque (pour les psychothérapeutes qui ne sont pas forcément des touristes de Self mais de vraies soignants qui oeuvrent à la santé de leurs concitoyens) ou potentiellement sécessionniste par rapport à l'Etat.

L'intimité, la vie privée, les modes de communication (d'ailleurs supervisés et/ou installés par l'Etat Tentaculaire comme c'est le cas pour l'Internet {Arpa-net}partiellement démilitarisé - qui reste un réseau militaire d'espionnage et de désinformations mondialisées) sont numérisées, enregistrées, espionnées systématiquement par les terreurs policières et judiciaires d'Etat qui traquent les contrevenants, les terroristes « dormants » ou les fraudeurs.

Quant on sait que les terrorismes d'Etat - au niveau mondial - représentent 95 % des activités terroristes, il n'est pas très difficile de comprendre pourquoi les médias - et l'Université et ses centres de recherche - se focalisent essentiellement sur le terrorisme non étatique et…islamique (5%). Quant aux gigantesques fruits/flux financiers de la corruption mondiale, le chiffre est d'environ 1000 milliards d'euros et correspond en grande partie à une corruption des élites d'Etat – mais aussi des élites para-étatiques (rétro-commissions somptuaires, ventes d'armes d'Etat, etc.) qui sont sécurisés et protégées par ailleurs par les services secrets d'Etat…

De plus, pour l'institution d'Etat, la technique de l'aveu d'un crime ou d'un délit correspond

de moins en moins à la réalité de la preuve mais à la fabrication institutionnelle souvent factice d'indices opportuns et de signes cohérents (les signatures d'Etat et les… Contre-signatures des services de Renseignements Occidentaux !) qui induisent des présomptions policières, judiciaires ou militaires fausses et le plus souvent… perverses. Ainsi, le crime d'Etat est « honorable » (ventes d'armes à des pays en guerre, terrorismes d'Etat, Anti-terrorismes… Terroristes, comptes bancaires « Of Shore » d'Etat, « Fonds Secrets Défiscalisés d'Etat », etc.) et l'intentionnalité criminelle du citoyen devient criminelle…

Avant le Roi disait « l'Etat, c'est moi ». Depuis peu, le Roi dit « l'Institution, c'est moi ». Et bientôt, le Roi dira « Le Self des citoyens, c'est moi ». Vive le Roi. Le Roi est bien vivant. Vive le Roi. Le Parti Majoritaire Parlementaire (Partie Unique/UMP) est grand !

Pour finir, une complète réddition du Self de l'ensemble des citoyens, à terme, permettra d'en terminer définitivement avec l'échec des anciens totalitarismes trop exogènes quant à leurs objectifs répressifs. Le néo-totalitarisme fédéral contemporain va permettre ainsi d'armer dans peu de temps un « Fascisme Mou, Furtif et Global » où les techniques de répression s'attaqueront structurellement autant aux comportements des citoyens (dans leurs « ego ») qu'à leur Self – ou à leur subjectivité privée. Ces « Etats Méta-Fascistes » - version dédialectisations réussies des masses et mondialisation accomplie - n'ont jamais été réalisés jusqu'à aujourd'hui même pas par les dictateurs les plus fous comme Hitler, Mussolini ou par notre sulfureux Maréchal Pétain (au passage, il faut se rappeler que le Grand Maréchal Lyaute… avait préfacé « Mein Kampf » d'Adolphe Hitler en 1933)…

Dans ce sens, comme l'Etat contemporain s'intéresse aux signaux faibles émis par les citoyens, les citoyens les plus avisés devraient aussi s'intéresser aux signaux faibles émis par l'Etat qui se trahit souvent quant à ces intentions futures les plus noires.

Extrait de « Terrorismes d'Etat et Terrorismes internationaux contemporains. Méta-définitions et méta-fonctions sécuritaires et géopolitiques ». Christian Nots, A paraître, 2010.

 

 

Dernière mise à jour : ( 23-01-2008 )
 
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