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Approche psychanalytique de l'Etat néo-libéral Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
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Écrit par Christian Nots   
09-08-2004

Au-delà de la répugnance subjective extrême du chercheur, ce postulat princeps est difficilement envisageable si - en tant que chercheur - nous gardons une posture mentale traditionnelle - c'est-à-dire normative ou normalement critique - où le chercheur universitaire ou non universitaire (spécialiste civile ou spécialiste habilité à travailler dans les " think tanks confidentiels " de la Défense, de l'Intérieur ou du Renseignement) est habitué uniquement à étudier les signaux forts et typiques - c'est-à-dire les signaux habituelles - politiquement ou militairement correctes - qui sont recyclable facilement (techniques rapides et hautement rentables des " copier/coller " où excellent les universitaires devant leurs piscines ou dans leur maison de compagne qui doivent " superficiellement " produire des textes de recherche pour garder une façade fonctionnariale d'efficacité…).

En gros, il faut étudier orthodoxement le feu avant la technique d'extinction pour éviter la combustion (souvent inattendue et très explosive...). De plus, les moissonneuses-batteuses de collecte des méta-informations et du Renseignement de niveau stratégique fonctionnent en général à plein régime mais les batteuses restent au hangar par manque d'entraînement aux raisonnements complexes, aux raisonnements bicaméraux et aux raisonnements prospectifs que très peu de chercheurs connaissent ou savent utiliser cognitivement. De facto , pour ces universitaires trop normatifs ou pour ces officiers du Renseignement trop traditionaliste, les signaux faibles sont trop complexes - et souvent trop ennuyeux pour la confortable routine fonctionnariale - par manque d'acuité aux méta-informations, par manque de… méthodologie ou le plus souvent par dissonance cognitive liée à une posture mentale trop rationnelle ou trop désamarrée du terrain.

De plus, autre difficulté pour le chercheur-renifleur de terrain, quand celui-ci enquête sur des individus, des événements, des signatures identitaires ou encore et surtout sur des institutions - notamment sur les terrifiantes institutions totalitaires des grands Etats fédéraux (où le risque de neutralisation physique, extrajudiciaire ou pseudo-suicidaire est souvent important quand le chercheur enquête sur des " black boxs ", des " black blocks " ou des " black programs " matriciels ou classifiés "…) -, le plus difficile pour lui est de se mettre en " empathie profonde " avec l'entité institutionnelle elle-même contre laquelle il enquête.

Ainsi, quand l'entité systémique - notamment étatique - est schizophrène (sur qui est généralement le cas autant pour certaines de nos institutions fédérales que pour certaines institutions " noires " ou " spéciales " de puissances étrangères) et qu'elle " sert " régulièrement à des raptus schizophréniques d'Etat - c'est-à-dire à des comportements visiblement anti-civiques, ouvertement terroristes (opérations " homicides ", terreurs d'Etat, terrorismes d'Etat, etc.) ou profondément belliqueux (génocides, bombardements stratégiques, installation de camps de concentration, pratiques de l'assassinat politique de masse, emprisonnements de masse, bombardements nucléaires avec des mini-nukes ou avec des charges gravitationnelles, etc.), la difficulté provient - bien au-delà de la très laborieuse collecte de renseignements et bien en deçà de la très difficile triangulation circulaire de données elles-mêmes souvent fragmentaires - de la difficulté à se positionner en empathie avec ces entités institutionnelles fortement malades : pour faire court, le chercheur doit " renifler " non seulement des signaux faibles mais aussi tout particulièrement des signaux " monstrueux " - issus de la Raison Schizophrénique d'Etat ou de la schizophrénie diplomatique d'Empire. Dans ce cas, il doit souvent ou très régulièrement penser et " sentir " comme un schizophrène… C'est seulement à ce moment précis que ses raisonnements deviendront productifs, heuristiques, voire lumineux et que les hypothèses les plus inacceptables pourront être envisagées... sereinement.

Ce chapitre correspond aux résultats de cette posture mentale schizophrénique et psychotique où - après avoir collecté - pendant des années - des masses considérables de données avancées sur les systèmes militaires et sur les systèmes humains mondiaux, - nous allons essayer de poser des hypothèses sulfureuses - et souvent inacceptables - que seuls ces types de raisonnements méta-cognitifs sus-mentionnés ont pu nous y amener.

 

« Néo-fascisme feutré » et « Néo-totalitarisme mou » de l'Europe et des Etats-Unis contemporaines

 

Actuellement, avec la mondialisation néo-libérale, un nouveau système socio-politique est en train de s'installer en Europe comme aux Etats-Unis avec la naissance de régimes néo-fascistes feutrés (ou de régimes semi-fascistes cachés) qui ont la particularité d'être appuyés par de très larges assises populaires en Europe comme aux Etats-Unis. Le néolibéralisme actuel est devenu ainsi depuis peu un véritable système d'endoctrinement mental et de suivisme politique aberrant qui vise à installer de nouvelles formes d'esclavage cognitif feutré à l'intérieur même du psychisme des citoyens occidentaux et - à moyen terme - à l'intérieur même du psychisme de l 'ensemble des citoyens de la planète.

Ces systèmes de manipulations politiques multi-cibles doivent induire progressivement une nouvelle forme de servage mondialisé, fondée sur la manipulation subtile de la sensibilité générale, de la cognition et des comportements civiques de l'ensemble des citoyens. Ce néo-fascisme feutré de type néolibérale est actuellement (re-)généré principalement par les Etats-Unis, l'Europe (dont - caricaturalement aujourd'hui - par la France) et le Japon.

Notre notion de " néo-fascisme feutré " permet de faire le lien sulfureux avec les anciens fascismes (séquentiellement totalitaires dans l'histoire récente, voir très récente de la plupart des pays occidentaux), que connurent l'Allemagne, l'Italie, le Japon, le France, les Etats-Unis, la Grèce, l'Espagne, le Portugal, etc. Elle est également très proche des très récents et encore contemporains " fascismes coloniaux " que les gouvernements américains ou européens ont installé et ont soutenu plus ou moins ouvertement [et soutiennent encore] au Salvador, en Haïti, en Argentine, au Chili, en Corée du Sud, aux Philippines, etc. ou encore dans de nombreux autres pays africains, moyen-orientaux ou asiatiques.

L'avènement de ce « Nouvel Ordre national-mondialiste autoritaire et néo-fasciste » a débuté principalement aux Etats-Unis et en Europe dans sa forme la plus évoluée au début des années 60 avec la mise en place des différentes mondialisations néo-libérales qui cachent somptuairement des objectifs fascistoïdes et néo-coloniaux pour l'ensemble de la planète : En fait, c'est un énième système de guerre coloniale de niveau planétaire (bien au-delà de l'ancien niveau continental que prévoyait - il n'y a pas si longtemps - un Adolphe, un Bénito, un Francisco, un Philippe, un Charles, un Tony, un Georges W., etc.). Mais ce nouveau système colonial planétaire - orchestré par l'Europe et les Etats-Unis (qui en sont les principaux commanditaires) - a la spécificité perverse et très intelligente (au sens d'une intelligence d'Etat pathologique et pathogénique) d'être voilé par d'immenses écrans médiatiques qui focalisent autant l'attention des masses mondiales [Cry Wolf Syndroms en polémologie], que des gouvernements adverses ou encore que des think tanks d'Espionnage, de Contre-espionnage, de Recherche et de Renseignement.

Ces immenses écrans médiatiques - ciblés intentionnellement par les Etats occidentaux - correspondent populairement à des représentations - " conceptuellement biaisées " et " médiatiquement sur-stigmatisées en boucle " - d'événements traumatiques très localisés - mais très angoissants pour les citoyens : par exemple, la mondialisation est présentée faussement, fragmentairement et manipulatoirement comme essentiellement économique pour cacher aux yeux et à la compréhension des peuples les multiples sous-mondialisations dramatiques ainsi que leurs aspects préparatoires pré-martiaux ; Les attentats du 11/9 sont présentés comme une attaque de la civilisation arabe sur le sol américain alors qu'ils proviennent très certainement de Stay Behinds et de Réseaux dormants infiltrés et aidés par les services secrets américains pour légitimer l'envahissement progressif par l'armée américaine de plusieurs pays du Moyen-Orient ; Ou encore la sur-diffusion médiatique chronique de la Crise dite " Entre Israël et la Palestine " sert d'écran médiatique opportun pour occulter les multiples résistances très douloureuses de la plupart des pays - notamment arabes - qui sont sous contrôle et sous occupation américaine, onusienne ou européenne, etc.

Mais, sous la belle et déjà cataclysmique mondialisation économique se cache un immense et différentiel Cheval de Troie : Ce Cheval de Troie est composé furtivement par une kyrielle de " black programs " cloisonnés matriciellement et censurés médiatiquement - dans le Secret absolu de la raison d'Etat la plus noire et la plus répugnante du Pentagone et autres " Secret Défense " de niveau matriciel des gouvernements européens les plus connus. Au-delà de l'écran conceptuel et désinformatif de la mondialisation économique, ces " Black Programs " national-mondialistes - dont la mise en place remontent quand même au début des années 70 - ont la spécificité d'être synchronisés entre eux par des algorithmes très complexes (dont ceux du mathématicien John Forbes Nash), d'être volontairement à rebours ou encore d'être les programmes les plus secrets de l'histoire géopolitique et géo-martiale des Etats-Unis.

Succinctement, pour exemple, nous avons notamment un vaste et profond " Black program de guerres géo-financières et géo-bancaires " hautement faillitogéniques - ou d'endettement - des pays pauvres, un vaste et profond " Black program de guerres géo-boursières " de prédation des dévises de la plupart des pays non occidentaux, un vaste et profond " Black program de guerres géo-commerciales " contre les pays pauvres ou agraires (ventes de centrales nucléaires, ventes d'armes de destruction massive, ventes de barrages hydroélectriques, ventes d'infrastructures portuaires et aéroportuaires pharaoniques et inadaptées, etc.), un vaste et profond " Black program de guerre géo-virale " et de nettoyage démographique [notamment en Afrique], un vaste et profond " Black program de manipulations géo-nucléaires " lié à de multiples collaborations étonnantes - qui vont servir ultérieurement d'alibis contextuels pour des débarquements stratégiques ou des occupations (en Irak, en Iran, en Corée avec des centrales plutonigènes que nous avons nous-mêmes vendues…), un vaste et profond " Black program d'une multitude de petites guerres géo-terroristes mondialisées " dans un but d'insécurisation mondiale volontaire [No comment ! {voire les télévisions occidentales d'Etat des européens et des américains en " prime time "}], un vaste et profond " Black program de préparation géo-militaire " de pré-positionnement " anté-débarquement " - notamment de l'Otan - (afin de préparer des bases arrières pour la troisième guerre mondiale), un vaste et profond " Black program de pompage géo-fiscal " afin de préparer le bien-être avancé du futur Gouvernement Mondial et du futur Etat Mondial Unifié et… Occidentalisé, un vaste et profond " Black program de guerres spaciales " et d'hégémonie stratosphérique, un vaste et profond " Black program de guerres satellitaires " et d'hégémonie informationnelle, un vaste et profond " Black program de fichage et de surveillance numérique mondialisée " des citoyens (Arpanet, Internet, Echelon, Microso…, etc.), un vaste et profond " Black program de guerres hyper-médiatiques " de désinformation et de crétinisation des masses, etc.

Ils visent tous - furtivement et perversement - à infiltrer géo-économiquement, géo-financièrement, géo-institutionnellement, géo-commercialement, etc. la plupart des autres pays de la planète (autres - bien évidemment - que les USA et que l 'Europe) avant l'avènement ultra-violent d'une tentative " finale " de colonisation globale de la planète. Le stade martial - via une très plausible Troisième guerre mondiale de type " Blitz Krieg semi-conventionnelle de 6 mois " [avec spécifiquement des " Options High Tech ", des " Options nucléaires ", des " Options de bombes à Hydrogènes ponctuelles ", des " Options de Bombes à Neutrons systématisées ", des Options de centaines de " Mini-nukes " et de charges nano-nucléaires " Davy Crocket " hautement miniaturisées, des Options de guerres littorales, des Options de débarquements massifs dans certains secteurs stratégiques de l'Europe ou de la Chine, etc.] - pourra potentiellement être utilisé préventivement pour finaliser définitivement la mainmise impériale et césariste du processus planétaire d'Unification (Mise en place dictatoriale d'un " Etat Unique Occidentalisé ", d'un " Gouvernement Mondial "…). L'hypothèse dramatique d'une troisième guerre mondiale pourrait être effective seulement si les comptes à rebours des 80 " Black programs " et autres " infra- et méta-mondialisations confidentielles " n'aboutissent pas tous suffisamment et… chonologiquement.

D'une manière novatrice et extrêmement complexe, ce " nouvel Ordre National-mondialiste " est actuellement en train d'utiliser savamment - au-delà des anciennes formes de répressions politiques, policières, militaires et concentrationnaires exercées par les traditionnelles et habituelles institutions " totalitaires " de l'Ordre Occidentalo-colonial et de l'Ordre Occidentalo-martial " (violences martiales de type débarquement en Irak, sanctions économiques pour mettre de nombreux Etats pétrolifères ou minéralogéniques en faillite volontaire ou encore discriminations et stigmatisations médiatiques planétaires contre certains Etats retardés ou " voyous ", etc.), un nouvel appareillage scientifique très pointu et bien rôdé d'endoctrinement de masse et de manipulations techniques, idéologiques, psychologiques et informationnelles très avancées contre l'ensemble des peuples " non occidentaux " de la planète.

On peut voir ainsi dans le néo-libéralisme de l'Europe et des Etats-Unis la coexistence faussement pacifique et faussement démocratique de deux grands Etats fédéraux très normatifs de façade avec des systèmes institutionnels intra-fédéraux de type discrétionnaires, supra-légaux, extrajudiciaires et matriciels. D'ailleurs, ces obscurs institutions d'Etats césaristes opèrent le plus souvent en dehors de tout cadre juridique (nationaux comme internationaux), parlementaire et constitutionnel. Ces nouvelles formes d'hyper-étatismes noires, antidémocratiques et surtout supra-légales (sous l'angle des néocolonialismes les plus sulfureux et les plus illégaux, sous l'angle de la guerre, sous l'angle des actuelles sur-militarisations exponentielles de l'UE ou de l'US, sous l'angle des multiples exactions des services secrets et de leurs escadrons de la mort d'Etat, etc.) deviennent ainsi la métaphore emblématique de nouvelles formes d' " Institutions Totalitaires " inédites et littéralement schizophréniques de type méta-politique, méta-étatique et hyper-fédérale : Dans ce sens, totalitarisme/fascisme et capitalisme néo-libéral ne sont pas des fonctionnements socio-politiques contradictoires ou antinomiques (sauf accessoirement pour les scolastiques universitaires étatisés et pour les idéologues d'Etat qui émargent confortablement et grassement dans les Think Tanks européens ou américains de la Défense, de l'Intérieur ou du Renseignement).

Car, au final, le capitalisme néo-libéral contemporain est un système déguisé et très pervers de prédations furtives qui tend sournoisement vers l'objectif sulfureux d'arriver à régler non seulement la totalité des relations sociales et institutionnelles de l'ensemble des autres pays [Adolphe avait déjà la même idée] mais aussi la totalité des fonctions cognitives, corporelles et affectives de l'ensemble des citoyens de la planète… Ce que n'étaient pas arrivés encore à faire jusqu'à aujourd'hui aucune des multiples juntes fascistes, nazis ou totalitaires qui ont traversées d'une manière récurrente les rets sulfureux de nos très noires histoires patriotiques européennes et américaines.

De plus, ces formes pathologiques de gouvernances occidentales pro-impériales et néo-coloniales sont profondément enracinées dans les constructivismes ultra-rationalistes et très déshumanisés de la post-modernité qui prônent que non seulement les rapports sociaux, l'économie, la finance, la géopolitique mais aussi l'identité structurale et le Self des citoyens [et c'est cette dernière intrusion gravissime qui est résolument novatrice et… catastrophique] peuvent être définitivement et intégralement modifiés par ces néo-idéologies fascistoïdes de type économique ou de type méta- et post-coloniale avancée (au sens large).

En fait, Le néo-libéralisme est une forme très avancée et délétère de schizo-technocratie profondément autoritaire et sournoisement pseudo-démocratique car les considérations géopolitiques actuelles d'efficacité géo-économique et géo-financière, d'infiltrations méta-coloniales et de post-rationalité pseudo-humaniste, hyper-scientifique et méta-martiale ont remplacé ici les anciens critères traditionnels du colonialisme, des guerres conventionnelles et des divers humanismes plus ou moins embryonnaires qui faisaient le lit idéologique des anciennes pseudo-démocraties occidentales de façade de la deuxième moitie du XX ème siècle.

Sans pour autant annuler les vieilles formes de domination et de hiérarchisation sociale, les Etats fédéraux national-mondialistes contemporains (L'Europe, la France, les Etats-Unis, etc.) sont donc devenus depuis peu des méga-machines totalitaires qui contrôlent partout l'identité des humains de la planète. Ces méga-machines fédérales sont encore plus terrifiantes que toutes les machines d'Empire qui ont dejà existées dans le passé car - avec toute l'efficacité et la précision dont elles font preuve grâce aux hyper-technologies mais aussi grâce à leur schizophrénisation récente -, elles ont la spécificité contemporaine d'être devenues totalement inhumaines, imprévisibles et toutes-puissantes. Ces différentes méga-machines administratives forment ainsi un appareil bureaucratique d'Etat fédéral qui sert autant les intérêts de l'industrie militaire, que ceux de l'élite gouvernementale hyper-riche ou encore du parti unique majoritaire (grâce aux récentes forclusions, aux prothétisations avancées et à l'obsolescence programmée du libre arbitre électoral des masses civiques euro-américaines - via les instrumentalisations médiatiques et techniques très récentes des systèmes électoraux français et américains).

Trans-historiquement et ce - jusqu'à aujourd'hui -, les divers totalitarismes comme les divers fascismes feutrés ou ouverts se sont toujours présentés a minima comme des tentatives plus ou moins réussies de résorption de la subjectivité des citoyens. Mais aujourd'hui, avec les progrès récents de la psychanalyse politique, de la sociologie politique, des sciences politiques, de la polémologie, de la psychologie sociale, de l'anthropologie politique, etc. les processus intentionnels de résorption de l'âme des citoyens se sont grandement améliorés et sont devenus des processus très avancés de restructuration scientifique du Self des citoyens et de leur moi profond. De plus, au-delà des classiques forclusions et des différents processus de dépersonnalisation qui étrillent leur Self, ces processus se sont concentrés sur la reconstruction volontaire et scientifique d'une nouvelle identité factice et pro-fédérale pour chaque citoyen, conforme au désir ultra-fasciste de créer un " Homme nouveau " ou un " Citoyen Néo-libéral Nouveau " - idéologiquement, culturellement et martialement apathique et parfait.

Les anciens totalitarismes classiques ont toujours cherchés ainsi à détruire directement - et le plus scientifiquement possible - l'identité des masses - allant quelquefois jusqu'à l'extermination de leurs corps [notamment pour toutes les tranches de populations atypiques ou pour les ethnies considérées comme anormales] car n'ayant pas réussi à détruire ou à reformater suffisamment leurs consciences, leurs valeurs et leurs comportements socio-culturels. Avec ces processus schizophréniques et très classiques d'Empire, d'Impérialisme et d'Etatisme absolu, les camps d'extermination ont représenté le point inique et culminant de la destruction totalitaire, ouverte et délirante des anciens Etats totalitaires. Aujourd'hui, un " nouveau totalitarisme anti-identitaire et anti-masse " est en train de renaître ; Mais, cette renaissance funeste a la particularité d'être beaucoup plus de subtile, beaucoup plus perverse et beaucoup plus de schizogénique : les anciennes formes brutales d'oppression et de destruction identitaire - qui étaient toutes plus ou moins martiales [aujourd'hui encore fonctionnelles mais insuffisantes] - ont donc été repensées par les doctes et schizophrènes chercheurs étatisés ou universitarisés de l'Axe Technocratique Occidentale [notamment pour les chercheurs militarisés d'Etat, pour les chercheurs pro-militaires d'Etat, pour les chercheurs des laboratoires universitaires de la Défense, etc.] afin d'être ré-usinées en une méga-machine infernale d'hyper-contrôles multiples et de dépersonnalisations poly-topiques des masses.

Cette méga-machine institutionnelle a pour but absolu de pérenniser, voire de renforcer la structure oligarchique ou ultra-élitiste de technocraties occidentales actuelles qui sont - par conséquent - de plus en plus déshumanisées et schizoïdes. Cette minorité oligarchique maintient obsessionnellement sa gouvernance illégitime et quasi totale en institutionnalisant dans la citoyenneté la paupérisation de nombreuses couches ou classes de la société, l'ignorance informationnelle de masse, la famine des classes ouvrières et des classes les plus pauvres, la psychiatrisation, la psychotropisation systématisée et la sur-médicalisation des classes physiquement et mentalement fragiles ou encore le sur-contrôle intrusif, coercitif et punitif des " classes encore rebelles ". Ces pressions destructrices, dépersonnalisantes et panoptiques que les grands Etats Occidentaux actuels imposent à leurs citoyennetés ont pris ainsi aujourd'hui des formes beaucoup plus fines et beaucoup plus sournoises : par néo-totalitarismes contemporains, nous désignons ici de nouvelles combinaisons particulières d'idéologies médiatiques et culturelles, de terreurs d'Etat extrêmement sophistiquées (terreurs insécuritaires, terreurs anti-terroristes, Cry Wolf Syndroms, Syndromes de Damoclès, etc.) et de techniques de dépersonnalisation et de forclusion psychique qui sont destinées très focalement à résorber, à étriller et à prothétiser facticement le Self et l'identité structurale des citoyens. Cette nouvelle définition du " néo-totalitarisme mou et/ou feutré " qui sévit dans nos régimes néo-libéraux contemporains permet d'appuyer l'analyse spécifique du fait que le barrage et le cryptage avancé des Selfs des citoyens ainsi que leur ré-usinage par implantation multi-topique d'une multitude de Faux Selfs et de Non-Selfs font partie des critères distinctifs qui différentient fortement nos régimes politiques despotiques occidentaux actuels de la plupart des autres régimes politiques contemporains - qui sont beaucoup plus démocratiques, moins sévères policièrement et moins rigoureux institutionnellement.

Nous avons là un effacement de l'ex-sujet/citoyen et de ses valeurs d'humanisme et de conscience politique au bénéfice d'un nouveau type de sous-citoyen réifiée, droguée, désinformé, fortement dépolitisé et porteur de néo-valeurs inquiétantes et amorales. Ce " nouveau citoyen technocratique contemporain " est donc en train de se couper en deux dans le cadre à la fois de la forclusion de sa subjectivité privée sensible (topique large de Selfs forclos et de Non-Selfs dépersonnalisés affublée artificiellement de sets de Faux Selfs idéologiques d'Etat réimplantés médiatiquement ou culturellement) et de l'hypertrophie, voire de l'hégémonie de sa personnalité sociale de surface - qui est sur-alimentée en boucle par les délices paranogéniques et déprimogéniques de l'Etat Panoptique, de l'Etat Hyper-sécuritaire et de l'Etat Anti-terroriste. Ces processus délétères et systématisés de massification, de « caporalisation » et de « borderlinisation » psychique aboutissent - chez la plupart des citoyens occidentaux contemporains - à la création de personnalités " limites " et " borderline ", voire psychotiques avec - en profondeur - une topique de Selfs très abîmés, désinvestis ou ré-usinés [avec des implants massifs de faux-Selfs et de non-Selfs] et avec - en surface - une topique large d'Ego grandioses, totalitaires ou factices.

Ces multiples Faux-Selfs, de non-Selfs et autres Selfs Forclos représentent une nécessité absolue, constitutive et obligatoire pour la survie des Etats fédéraux actuels. Avec nos régimes néo-libéraux contemporains, le Self civique - qui doit normalement et… démocratiquement rester privé - finit par appartenir globalement à l'Etat fédéral : par ce biais, le citoyen néo-libéral dépersonnalisé et… re-personnalisé pro-étatiquement [et pro-fédéralement] ne peut plus revendiquer ses différentes libertés constitutionnelles à l'intérieur desquelles il s'est fait exproprier subrepticement : dilution de sa liberté religieuse, de ses libertés médiatiques, de ses libertés culturelles, de ses libertés électorales, de sa liberté de conscience politique critique, de ses libertés syndicales, de sa liberté privée, etc. L'Etat fédéral a ainsi résolu définitivement le problème de son impossible charisme en imposant sournoisement une obéissance large et profonde non seulement au niveau social mais aussi surtout aussi au niveau du psychisme de chaque citoyen.

Idéologiquement, le néo-totalitarisme technocratique actuel des Européens et des Américains part des mêmes prémisses traditionnelles des anciens Etats despotiques (lutte de classes, lutte des races, luttes des civilisations, etc.) en cherchant - non pas la guerre [pas encore] - mais la suppression systématique de tout conflit Etat/citoyen dans le cadre d'une nouvelle pureté identitaire étatique - bien au-delà des anciennes puretés raciales, ethniques, holonarchiques (Idéal du " communisme intégral " toujours d'actualité avec des sociétés sans classes, Idéal d'une " société sans Etat ", etc.), etc. Dès lors, les Etats Fédéraux Occidentaux doivent exiger non seulement une obéissance avancée mais plutôt aujourd'hui une adhésion profonde et structurale de leurs citoyens. Pour l'Etat fédéral, il faut s'emparer intégralement des citoyens entiers - bien au-delà du traditionnel dressage socialisé de leur corps et des habituelles contentions territoriales et panoptiques de leurs comportements sociaux.

Avec le citoyen néo-libéral actuel - en passe d'être mondialisé, il s'agit maintenant urgemment de lui extirper toute sensibilité critique ou encore fonctionnelle afin d'obturer ou de colmater toute conviction antagoniste quant aux nouvelles normes identitaires édictées par l'Etat Fédéral qui prépare le futur " Citoyen Néo-libéral addictivement béat et culturellement pur ". Ici, le " Néo-citoyen Pur et Total " rejoint " l'Etat Pur et Total " dont rêvent les Occidentaux depuis plus de deux cents ans.

Le néo-totalitarisme euro-américain contemporain cherche donc plus que jamais à transformer la personnalité des citoyens. Ce néo-totalitarisme aplatit sournoisement les comportements civiques individuels tout en normalisant pro-étatiquement les psychologies et les historicités singulières - normalement inhérentes à chaque individu. Ce néo-totalitarisme a donc la particularité somptuaire et noire - et ce pour la première fois dans l'histoire politique des Etats occidentaux - d'institutionnaliser scrupuleusement une idéologie de la dé-subjectivité appliquée aux masses civiques avec des pratiques d'hétéronomisations avancées et furtives. Pour faire un clin d'œil à note ami Hobbes, ici, l'Etat fédéral dépasse largement Dieu…

La construction du " Nouveau Citoyen Néo-libéral " passe ainsi par la mise en œuvre des nouvelles technologies du dressage - qui étaient restées historiquement embryonnaires - dont les ressorts très complexes et ultra-scientifiques sont fait d'une combinaison particulière de propagandes hyper-médiatiques d'Etat et de terreurs institutionnelles d'Etat - bénignes et/ou malignes (terreurs policières d'Etat, terreurs martiales d'Etat, terreurs addictives d'Etat, terreurs para-fiscales d'Etat, terreurs péri-fiscales d'Etat, terreurs post-fiscales d'Etat, terreurs médiatiques d'Etat, terreurs administratives d'Etat, etc.)

Les propagandes d'Etat magnifient la dilution des secteurs identitaires encore fonctionnels ou des Selfs trop individués chez les citoyens. Un citoyen trop conscient, trop symbolisant ou trop méta-informé est le signe qu'il possède des Selfs erronés ou insuffisamment… " étatisés ". Toute conscience symbolique avancée ou toute maturité narcissique structurale est traquée, fichée, voire interrogée comme preuve même d'un dysfonctionnement psychiatrique, sectaire, subversif, voire… terroriste. Les propagandes actuelles qui font rage dans nos journaux nationaux bêtifiés et muselés ou dans nos médias informationnellement très sélectifs et curieusement " fragmentarisants " ont pour but la robotisation et la virtualisation avancée des consciences symboliques et critiques de la majorité des citoyens. Même le système électoral français est devenu obsolète : comme aux dernières élections présidentielles de 2002 où le peuple a été absurdement contraint de voter et de faire un choix entre un " Roi masqué " et un " Empereur de bandes dessinées ", les prochaines élections présidentielles de 2007 seront une nouvelle fois l'équivalent d'une grande pièce de théâtre étatique [et étatisée] où le peuple - une fois encore - devra inextricablement choisir entre une " bobo pseudo-gauchiste de centre gauche " [sarkolène] et un " bobo maréchalesque d'extrême droite " [Ségozy]… Dans ce sombre " génie des alpages étatiques ", le mouton-citoyen a du oublier que - à la fin de chaque saison - le berger ne tond pas uniquement la laine de ses moutons patriotiques mais il les envoie aussi à l'abattoir martial.[Pour notre joyeux lecteur, un peu de romantisme révolutionnaire ne nuit pas à la qualité de l'hyper-texte !]

Mais, revenons à nos moutons-citoyens étatisés : Leurs Selfs - ou leur identité de citoyens – sont d'autant plus suspects que ces moutons-citoyens arrivent encore à exprimer quelques états d'âme trop raffinés et trop profonds, qu'ils militent dans des mouvements politiques novateurs ou atypiques, qu'ils se cultivent trop, qu'ils écrivent des ouvrages méta-informatifs ou encore qu'ils voyagent trop, etc. Les terreurs policières, notamment les très actifs et très généreux Renseignements politiques ou encore le merveilleux et très furtif Contre-espionnage - épient obsessionnellement - chez les citoyens les plus laborieux, les plus actifs et les plus cultivés - leurs intimités professionnelles, leur intimité privée, leurs intimités amicales, leurs intimités familiales ou encore l'ensemble de leurs communications personnelles (courriers, téléphones, ordinateurs, écrits, blogs, sites sur Arpanet, etc.). Propagandes avancées, censures rampantes et dys-personnalisations de masse visent à avilir et à dépouiller les citoyens de leurs Selfs les plus sains et les plus humains dans l'unique but final d'une re-programmation psychique étatiquement conforme mais aussi dans le but tangentiel et inavouable d'une re-normalisation socio-comportementale rassurante, stable et totale.

Le citoyen néo-libéral contemporain est donc condamné à devenir un néo-citoyen insécurisé, apathique, paranoïaque, psychotropisé, désinformé et obsédé par les stigmatisations multi-médiatiques en boucle des frasques des résistants " anti- et alter-mondialisation ", des attentats anti-armées d'occupation et des rébellions identitaires et contre-mondialistes perpétrées agoniquement par les Services Secrets de la centaine de pays les plus pauvres de la planète - rendus à la faillite ou à la marge par les mondialisations néo-libérales. Pour faire une petite extrapolation opportune, il est très intéressant de constater que les terrorismes d'Etat de ces mêmes pays occidentaux ont fait et font toujours actuellement des millions de morts - les chiffres du Terrorisme d'Etat, les méta-analyses de ces pratiques ou encore les motifs de leurs sur-activités actuelles n'étant jamais publiés - ou étant le plus souvent particulièrement censurés.

Pour finir, ce nouveau Self Totalitarisé d'Etat ou ce nouveau Self Fascisé d'Etat du citoyen néo-libéral contemporain permet accessoirement de faire le lit - mais aussi le ciment - des régimes néo-libéraux actuels : Car, le citoyen aliéné et reprogrammé psychiquement va ensuite activement - par complicité passive (et souvent par complicité active) et par identification à l'agresseur - soutenir Big Father (ou le système fédéral) avec une ferveur pro-Etatique étonnante et avec une empathie pro-Etatique sans faille (" fausse ferveur " issue des faux selfs symboliques d'Etat et " fausse empathie " issue d'une néo-estime de Soi d'Etat factice imprimée et intropressée violemment dans son psychisme). Le citoyen néo-libéral - forcé de vivre dans la réification globale de son existence - peut ainsi s'auto-étriller activement - et surtout inconsciemment - dans les tréfonds de son Self chaotique et dépersonnalisé tout en aidant réactionnellement et pulsionnellement le Big Father Fédéral ainsi que ses multiples Big Brothers Institutionnels. Ainsi, tout réveil gênant des parties saines ou authentiques de son ex-Self fossilisé peut être vite réprimé pour s'opposer à toute volonté de résilience identitaire, de coping politique ou de résistances contre-institutionnelles, contre-étatiques ou sociales.

Les relents autoritaires, voire fascistes des pratiques policières, péri-terroristes et judiciaires de nos grandes technocraties néo-libérales contemporaines nous obligent ainsi de facto à repenser les anciennes définitions du totalitarisme comme du fascisme - devenues structurellement et franchement obsolètes. Trans-historiquement, après l'échec des récentes expériences d'extermination de masse des Etats occidentaux (camps des Régimes staliniens, Camps d'extermination du Troisième Reich, Camps du Régime de Vichy, Camps du franquisme, Camps du Salazarisme, Camps du Régime de Pol-Pot, Camps de la dictature chilienne, Camps de la dictature de l'Argentine, Camps de Guantan…, etc.) - que ce soit pour nous " européens à la mémoire courte " (avec - Rappelons-le - nos multiples micro-génocides coloniaux et nos multiples micro-ethnocides tropicaux en Indochine, en Madagascar, en Algérie, etc.), pour nos " amis " américains (avec tout simplement - pour mémoire - le génocide des amérindiens aux Etats-Unis) ou encore pour nos proches voisins et nouveaux grands amis " les soviétiques " (eux aussi coutumiers historiquement de ce type d'exactions), les grands Etats occidentaux contemporains viennent ainsi d'inventer et d'expérimenter depuis peu sur les masses serviles de nouvelle formes de totalitarismes plus diffuses et plus feutrées qui se prolongent sous l'idéologie vénéneuse du menticide mondialisé des masses. Ce nouveau système de dépersonnalisation - très complexe et résolument scientifique - va pouvoir être appliqué à l'ensemble des sociétés humaines de la planète après l'aboutissement impérial des processus de Mondialisation.

Complémentaire et novateur par rapport au totalitarisme " standard " de l'Etat Despote et de l'Etat Criminel des anciennes dictatures fascistes (salazarisme, pétainisme, maccarthisme, franquisme, mussolinisme, nazisme, stalinisme, etc. [la liste est encore longue]), ce " néo-totalitarisme mou " ou ce " néo-fascisme feutré " intégré à nos belles technocraties fédérales européennes et américaines actuelles s'attaque ainsi globalement à l'identité privée et au Self de chaque citoyen. Pourtant, antérieurement, les anciennes dictatures qui cherchaient à formater un " homme nouveau " visaient essentiellement le plan comportemental et - accessoirement - le plan identitaire et cognitif interne. Aujourd'hui, d'une manière très complémentaire, l'actuel " néo-totalitarisme mou " des Etats fédéraux euro-américains - qui est beaucoup plus furtif et beaucoup plus pervers - est devenu beaucoup plus structurale et efficace : il cherche à la fois à forclore le Self et l'identité interne de chaque citoyen (son Self ou son moi profond) tout en réinjectant prothétiquement des néo-identités symboliques et factices d'Etat. Ces néo-identités virtuelles correspondent sulfureusement à une kyrielle très précise de Faux Selfs idéologiques d'Etat et de Non-Selfs d'Etat humainement aberrants. L'Etat néo-totalitaire contemporain (de type Europe fédérale ou de type Etats-Unis) cherche ainsi non plus l'obéissance sociale ou la soumission civique traditionnelle mais plutôt l'adhésion structurale et inconsciente des citoyens - via l'appropriation puis le reformatage de toutes leurs sensibilités internes ainsi que de l'ensemble de leurs comportements sociaux.

Les anciens processus d'usinage et de formatage identitaire des citoyens - traditionnellement accès sur l'imposition de normes comportementales d'Etat - ont donc été repositionnés et améliorés abjectement et millimétriquement par ces processus endogènes de restructurations cognitives - qui sont devenus beaucoup plus profonds et beaucoup plus insidieux. Le néo-totalitarisme d'Etat contemporain nie ainsi tous les comportements civiques d'autonomie et de Santé, toute psychologie individuelle authentique, singulière et typée et méprise activement les différences personnalisées et trop voyantes sociétalement : il s'agit ici - pour les Etats néo-totalitaires et néo-coloniaux actuels qui ont armé la mondialisation néo-libérale - à la fois d'uniformiser pan-sociétalement des dissonances symboliques handicapantes et des dyssynchronies cognitives hétéronomisantes, de provoquer une indifférenciation intra-politique, idéologique et culturelle quasi totale de masse et de normaliser géo-civiquement un " Citoyen Universel Planétarisé à l'Occidental ". Ce néo-totalitarisme feutré se réclame finalement d'une idéologie extrême qui combat souterrainement et puissamment toutes les anciennes formes d'autonomie civique, de subjectivité civique avancée et de cognition dialectique saine. Dans ces processus éminemment terroristes et hautement schizophrénogéniques pour les citoyens, les Etats fédéraux américains et européens ne disent plus actuellement " La société civile, c'est nous ", ils disent " le Self des citoyens, c'est l'Etat fédéral ! ".

Extrait de «  Terreurs médiatiques d'Etat. Terreurs insécuritaires, Terreurs anti-terroristes, Cry Wolf Syndroms, Syndrome de Damoclès, etc. » , Chapitre IV, Christian Nots, A paraître en 2008.

Dernière mise à jour : ( 03-12-2007 )
 
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