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Écrit par Nots   
10-12-2006

L’Etat Addictogénique et toxicomanogénique  

L’usinage des Faux Selfs Virtuels et des Faux-Selfs chimiques dans le psychisme des masses civiques 

Christian Nots    

Pour affiner un peu plus notre polémique, nous allons aborder maintenant, sous l’angle incisif d’une perspective résolument sociologique et politique, les problématiques des nouvelles drogues et des nouvelles formes d’addictions qui sont en train d’usiner en profondeur les représentations culturelles et idéologiques du peuple et le relief psychique des citoyens dans de nouveaux processus inédits et méta-autoritaires de « désubjectivation » étatisée des masses.  

Sans aucune réflexion scientifique, politique et démocratique et depuis seulement quelques dizaines d’années, les grands Etats néo-libéraux et méta-parlementaires occidentaux ont commencé à usiner industriellement et à diffuser pan-sociétalement de nouvelles technologies de dépersonnalisation et d’inhibition identitaire qui visent secrètement à redessiner le relief psychique et pulsionnel des citoyens dans le but ultime de les domestiquer définitivement. Cette ingérence étatique à l’intérieur du Self de chaque citoyen est une véritable guerre cognitive et pulsionnelle mondiale qui fait rage secrètement et indolorement dans la plupart des grandes « démocraties » parlementaires. 

Ces nouvelles technologies étatiques et péri-étatiques de virtualisation identitaire des citoyens permettent de dépasser l’ancienne notion de drogue actuellement trop criminalisée, culturellement trop médiatisée et surtout de moins en moins suffisante pour pacifier une partie toujours très importante de la population encore trop lucide, trop cultivée et trop subversive. L’échec de l’institutionnalisation avancée (voire même l’échec des tentatives étatiques de dilution terminale) des praxis contestataires gauchistes planétaires (nationalisme noir, militantisme noir, pan-africanisme noir, socialismes, communismes, maoïsmes, écologismes, retour du freudo-marxisme, etc.) à partir des années 60, l’effondrement des utopies autoritaires policiéro-gouvernementales et militaro-gouvernementales des technocraties occidentales jusqu’à la fin des années 70, le non-aboutissement des programmes étatiques de psychotropisation des populations urbaines, l’inefficacité avérée des programmes étatiques pervers de pseudo-assistanats culturels, sociaux, financiers, pédagogiques, disciplinaires et sécuritaires des banlieues « ghettoïsées » de la plupart des gigantesques métropoles urbaines occidentales et l’échec partiel des programmes impériaux de restriction viro-démographique des populations du tiers-monde qui refusent l’occidentalisation et qui restent viscéralement rebelles aux processus impériaux de mondialisation (qui contenaient notamment des batteries d’armes pseudo-vaccinales à méta-virus neurotoxiques et hémato-toxiques furtifs, sous la bannière de grandes institutions internationales « pro-consulaires », « éclairées » et toujours plus « humanistes ») ont engendré de très nouveaux et très novateurs phénomènes étatiques de contre-révolution « mondialisée » beaucoup plus raffinés à partir des années 90 (intrusion massive dans la sphère privée du citoyen du minitel puis du Net au parfum résolument militaire, triangulation systématisée et banalisation des modes de surveillance numériques, informatiques et électroniques des citoyens, dévoiement majeur des services secrets occidentaux réorientés vers la surveillance et l’espionnage de ses propres citoyens, début de la mise en batterie - à l’échelon interne des technocraties mais aussi à l’échelon international - des techniques martiales de guerre cognitive, des techniques anti-civiques de manipulations identitaires, culturelles et médiatiques de masse et des techniques de guerre de l’information, de plus en plus caricaturales, notamment pendant le premier conflit du Golfe). 

Nous assistons ainsi actuellement à un phénomène tout nouveau et très puissant de « sur-psychologisation » des liens incestueux qui régissent le politico-gouvernemental et le civique jusqu’au point de rupture inattendu où la démocratisation technocratique est en train de régresser massivement, en figeant depuis peu, d’une manière gravissime, l’intégration cognitive des citoyens. Aujourd’hui, il devient donc urgent de penser la subjectivité des citoyens mais aussi des peuples, non plus avec les outils dépassés de la philosophie politique, de la morale républicaine ou des « classiques » colonialismes guerriers et patriotiques, mais avec les nouveaux outils des sciences cognitives (via le thème d’une cognition civique saine…), des sciences psychanalytiques (via les thèmes sulfureux encore « impensés » du psychotope - sans le « r » ! - symbolique et de la cartographie pulsionnelle de chaque citoyen, culturellement et scientifiquement encore tenu secret ou via les « fameux » mécanismes de la symbolisation, de coping et de résilience largement et volontairement occultés par les études scientifiques contemporaines…) ou encore des bienheureuses sciences psychiatriques (via les thèmes « nationaux » et « patriotiques » de la normalité béhavioriste sociétale, via « l’orthodoxe » psychotropisation - avec le « r » ! - collective des masses populaires narcissiquemnt encore trop fonctionnelles, via l’étiquettage psychiatrico-diagnostique des lumineux DSM IV et autres CIM 10 des indigents moïques ou égoïques « sociétalement anormaux » et des indigents soïques « trop symbolisants » ou via les sur-contrôles bureaucratiques vexatoires et avilissants de certains patients « sanitairement incorrects », des pauvres, des chômeurs, des invalides, des sans-papiers, des sans-diplômes, etc.). 

De plus, ces méta-drogues de la modernité républicaine symbolisent les nouvelles normes sulfureuses d’Etat prescrites et autorisées (la norme narcissique d’Etat, la norme neuro- addictive d’Etat, la norme « pharmaco-hétéronomique » d’Etat, la norme alcoolique d’Etat, la norme « psychotropique » d’Etat, la norme cognitive d’Etat, la norme d’Etat de l’intelligence, la norme militante d’Etat, la norme institutionnelle d’Etat, la norme contestataire d’Etat, la norme culturelle d’Etat, la norme sacrificielle d’Etat, la norme victimaire d’Etat, la norme « torturale » d’Etat, la norme héroïque d’Etat, la norme guerrière d’Etat, la norme humanitaire d’Etat, la norme corporelle d’Etat, la norme symbolique d’Etat, la norme informationnelle d’Etat, la norme nucléaire d’Etat, la norme coloniale d’Etat, la norme « génocidaire » d’Etat, la norme « ethnocidaire » d’Etat, la norme suicidaire d’Etat, la norme de l’espace privé civique d’Etat, la norme pénale d’Etat, la norme rituelle d’Etat, la norme initiatique d’Etat, la norme festive d’Etat pour nos amis « raveurs » insuffisamment formatés sur le plan de la soumission républicaine et aujourd’hui la toute nouvelle norme étatique « éclairée » du merveilleux principe de précaution d’Etat…) dans lesquelles les citoyens peuvent disposer, à loisir et sans limitation, de pseudo-sois factices, de pseudo-selfs factices et d’une pseudo-conscience symbolique chaotique et pulsionnellement sur-active, qui permettent de lubrifier constamment un « bon » apragmatisme populaire pro-étatique, une « bonne » apathie des liens sociaux et une judicieuse soumission civique bien ancrée, intégrale et... anale (au sens psychanalytique, bien sûr !).  L’ordre asymbolique civique généralisé ou plutôt le chaos symbolique des citoyens, prescrit par les Etats pour pérenniser exponentiellement leur sur-puissance contemporaine énigmatique, est donc le lubrifiant principal des mécanismes civiques inconscients les plus sulfureux qui garantit une opinion publique facilement orientable, une suggestivité pré- et inter-électorale facilement dirigeable, une intensité « consommatoire » et « fiscale » constante, une immuabilité professionnelle généralisée, une  « chaotisation »  conjugale et filiale rassurante, une intentionnalité guerrière, criminelle et coloniale toujours opérationnelle…   

Ce chaos symbolique des citoyens lubrifie aussi d’autres mécanismes civiques inconscients beaucoup plus pervers, en neutralisant notamment les pulsions révolutionnaires (non violentes bien sûr !), les pulsions militantes, les pulsions syndicales et les pulsions contre-étatiques des citoyens. En fait, le citoyen qui n’adhère pas à ces normes cognitives, symboliques et neurochimiques d’Etat, prend le risque de perdre ses reconnaissances sociétales et institutionnelles d’Etat (reconnaissance « normopathique » par la bienveillante « assurance-maladie », par les bienveillantes institutions d’Etat d’aide sociale, par les bienveillantes institutions d’Etat de formation, par les bienveillantes institutions policières d’Etat de la « bonne citoyenneté »…) en se laissant identifier comme déformaté ou insuffisamment normalisé (cas des professions non-encadrées par l’Etat, cas des pratiques culturelles et informationnelles non-contrôlées par l’Etat, cas des couples non-mariés par l’Etat, cas des systèmes religieux non-reconnus par l’Etat, cas des formes de commerce non-acceptés par l’Etat, cas des systèmes de contre-pouvoirs novateurs non-reconnus par l’Etat…). 

Ainsi en toute transparence et en toute légalité, les Etats et de nombreuses institutions incestueuses péri- ou para-étatiques ont depuis peu « sur-drogué » et « sur-usiné » littéralement l’appareil psychique des citoyens sans aucun contrôle démocratique et surtout, sans aucune limite éthique. Ces dispositifs étatiques d’inhibition et de prothétisation de la subjectivité via les altérations de la parole, du lien social, de la communication symbolique, de la neurophysiologie, de la culture (…) correspondent, dans nos sociétés, aux prothèses ou plutôt aux onanismes identitaires numériques, aux onanismes identitaires télévisuels, aux onanismes identitaires « ludo-numériques » (dont nos enfants sont très friands !), aux onanismes identitaires patriotiques et guerriers (banalisés tout au long du XXème siècle et sûrement tout au long du XXIème siècle), aux onanismes identitaires herméneutiques (les religions d’Etat ou encore le courant psychanalytique d’Etat tel que le lacanisme dans sa forme universitaire contemporaine, heureusement restrictivement franco-française…), aux onanismes identitaires psychotropiques, alcooliques,  néo-addictifs (les sports par procuration…), etc. 

Toutes ces prothèses qui usinent « manipulatoirement » et à notre insu notre sensibilité et notre relief identitaire, sont en train de transformer les technocraties en « aliénocraties » cognitives où les citoyens auront de moins en moins la possibilité d’ordonner et d’actualiser leurs reliefs symboliques et pulsionnels. Ainsi, le fin du fin du contrôle totalitaire par le politique de la sphère intime des citoyens correspond à ce nouveau contrôle invisible de leur vie symbolique, dans une sorte de viol cognitif indolore.  

Pour parodier créativement Hannah Arendt, on peut poser cette nouvelle définition de l’hyper-politisme ou plutôt de l’hyper-étatisme contemporain : « La raison d’être de l’hyper-étatisme est l’asservissement cognitif définitif des citoyens et son champ d’expérience est la déshumanisation avancée de la société ». Après cela, on peut se demander où et quand va s’installer définitivement le citoyen-psychotique républicain méta-patriotique, néo-fédéraliste et hyper-guerrier ? Cette nouvelle forme de guerre à l’intérieur du soi ou du self des citoyens est donc une véritable guerre cognitive intentionnelle de nature neurochimique, synaptique et pulsionnelle qui, au-delà du bouclage quasi-terminé de sa forme occidentalisée, est en train de prendre une forme mondialisée. Ainsi, nous savions que, depuis quelques millénaires et jusqu’à nos jours, l’histoire de l’(in)humanité s’est systématiquement confondue avec l’histoire de la guerre ; mais avec ce nouveau type de guerre, nous assistons là, réellement, au début de la fin de la civilisation car l’identité symbolique du peuple avec ses humeurs et ses affects commence, pour la première fois, dans l’histoire de l’humanité à être usinée massivement et mondialement par le nouvel Empire hyper-politique et méta-gouvernemental américano-européen (via la mondialisation fédérale, financière, touristique, pharmaceutique, monétaire, policière, schizo-cognitive…). Le cycle de l’histoire est donc bien en train de passer d’une suite ininterrompue de guerres, à un arrêt brutal de la subjectivité consciente des peuples par implosion cognitive progressive, mondialisée et furtive de l’ensemble des citoyens en ce début de XXIème siècle. 

Cette crise civique de l’identité symbolique est historiquement complètement monstrueuse, bien au-delà des abjections « banales » de l’histoire de l’hominisation, avec le développement dans de nombreux pays de cette nouvelle forme de société où les citoyens sont activement dépersonnalisés, décérébrés et politiquement déresponsabilisés afin de les rendre pro-étatiquement et pro-impérialement complètement opérationnels. En conséquence, les concepts traditionnels de l’ancien paysage démocratique républicain (la citoyenneté, l’ordre public, la santé publique, les libertés individuelles, la puissance de l’Etat, le système électoral de la République, la Constitution…) sont en train de devenir (et le sont déjà pour de nombreux pays technocratiques) complètement obsolètes, voire ineptes. 

Finalement, ces nouvelles hétéronomies assistées des citoyens, en virtualisant « indolorement » leur conscience de soi, en allégeant artificiellement le poids de leurs responsabilités sociétales et en les verrouillant furtivement dans une apathie républicaine et dans un apragmatisme démocratique extrême, permettent de pré-identifier de nouvelles formes de sociétés totalement « stables », non plus pilotées par des « nucléocrates » et par des « énarques », mais pilotées par des « neurocrates » et par des « schizocrates ». Elles vont devenir certainement à terme, à la fois le terminus politique de l’histoire et en même temps l’apogée post-étatique et néo-impériale de la dé-civilisation technocratique. On peut même envisager aujourd’hui pro-activement, pour les chercheurs non-étatisés des sciences humaines, par anticipation créatrice, de nouvelles topologies de recherche dans la philosophie politique, dans les sciences sociales, dans les sciences politiques mais aussi bien sûr, dans les sciences militaires (devenues « extrêmement » importantes au XXème siècle…) qui auraient pour lieu et pour objet les origines et la fin de la conscience symbolique des citoyens et des peuples… 

Les Etats modernes, en limitant savamment et furtivement la conscientisation et l’actualisation du soi de chaque citoyen, ont ainsi inventé une nouvelle forme de neutralisation invisible et très performante des contre-pouvoirs civiques.  Ils ont bien compris que, moins les citoyens sont propriétaires de leur identité symbolique, de leur corps, de leur cognition et de leur socialité, plus le pouvoir politique est puissant par coercition charismatique et par confusion symbolico-identitaire sur le peuple. L’ « Etat-pseudo-providence » des années 80 avec ses protections sociales, avec ses leurres « assistanciels », avec ses menottes « assurancielles » et avec ses « psychotropisations » socio-anesthésiantes de masse s’est transformé en « Etat-ingérence », scellé sur de nouveaux centres de gravité néo-totalitaires, panoptiques, furtifs et incestueux, épaulé par une panoplie d’institutions hyper-sécuritaires et pérennisé par des praxis « schizocratiques » de plus en plus socio-dépersonnalisantes et démocidaires. 

La plupart des démocraties actuelles, la plupart des républiques constitutionnelles et la plupart des technocraties sur-militarisées contemporaines, en structurant et en stimulant ouvertement ces processus de « désubjectivation » civique de masse, peuvent donc être qualifiées aujourd’hui d’hyper-étatiques et d’hyper-politiques. En œuvrant pour de telles politiques de « désubjectivation » des citoyens, ces Etats ont inventé une nouvelle praxis totalitaire résolument efficace et particulièrement furtive grâce à ces nouvelles formes de sujétion civile extrêmement novatrices, secrètement despotiques et totalement invisibles ! Aux anciennes sujétions historiques impériales puis étatiques qui étaient essentiellement extérieures (qui bien sûr sont toujours opérationnelles), s’ajoute ce nouveau train de sujétions méta-impériales où le citoyen est aliéné à l’intérieur de ses représentations mentales corporelles, cognitives et socio-écologiques les plus importantes et les plus archaïques. 

Ces nouvelles formes étatiques et péri-étatiques de sujétion cognitive collective par virtualisation identitaire, par « psychotropisations » multiples et par technologisations psychiques, permettent de transcender définitivement l’indépassable problématique scientifique de « la butée chimique et moléculaire » des neurotransmetteurs qui empêchait de « reformater » définitivement, dans une sorte de « Solution Finale Cognitive », les représentations mentales des citoyens. En usinant directement et industriellement les représentations mentales des citoyens, elles permettent donc aux Etats technocratiques, grâce à l’appui incestueux des scientifiques, d’accéder à un nouveau type de drogues quasi-parfaites et non identifiables comme telles, qui ont les avantages pro-impériaux de contourner la barrière des neurotransmetteurs, d’être totalement furtives, d’être sans effets secondaires identifiables et de cibler directement, indolorement, furtivement et polytopiquement l’identité profonde des citoyens sur un large spectre étatique, modulable  à volonté. Ces méta-drogues provoquent ainsi de nouvelles formes « terminales », jusqu’alors inconnues, d’accoutumance invisible et d’assuétude silencieuse par « schizophrénisation » de la personnalité des citoyens en les incitant à s’auto-assujettir en boucle dans de merveilleuses conduites d’addictions numériques, électroniques, médiatiques, pseudo-sportives, pornographiques, pseudo-ludiques et chimiques, sans réelle conscience de leur intentionnalité auto-destructrice ou souvent avec une pseudo-conscience de leur pseudo-intentionnalité évolutive…Doucement, nous assistons tous, béats et obséquieux, aux abolitions subreptices de notre vie privée, de nos libertés civiques et de notre virginité cognitive. Nous apprécions même, de plus en plus, notre nouvelle renaissance impériale de citoyens-psychotiques républicains en citoyens-schizophrènes, sur-usinés « psychotropiquement », médiatiquement et pédagogiquement. Nous devenons ainsi très fiers de collaborer électoralement,  fiscalement et martialement à ces nouveaux méga-Etats fédéraux. 

Là aussi, les scénarios les plus angoissants et les plus tragiques de nos films de science fiction (Blade Runner, Gladiator, Matrix…) sont nettement dépassés dans les réalités hallucinantes de nos sociétés contemporaines.

 Extrait de « Psychanalyse de l’Etat et de la mondialisation », Christian Nots, Editions Publibook, 2005.

Dernière mise à jour : ( 03-12-2007 )
 
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